Se déplacer au vietnam

Vous partez en voyage au Vietnam et vous vous demandez: Comment se déplacer au Vietnam ? Alors, les modes de transport sont normalement précisés par nous dans les programmes de voyage. Tout comme l’hébergement, nous pouvons obtenir auprès des prestataires de services de transport le meilleur rapport qualité/prix grâce aux relations commerciales instituées avec eux.

Lorsque vous circulez au Vietnam vous devez oublier vos habitudes. Les règles ne sont pas les mêmes, et il faut s’adapter à une mouvance perpétuelle qui s’apparente à un vrai désordre mais qui fonctionne et qui est plus organisé qu’il n’y paraît. Il faut retenir que la priorité à droite n’existe pas et que les feux ne sont pas souvent respectés. Gardez aussi en tête que l’état des routes ne permet pas d’aller aussi vite que sur nos autoroutes. Il faut multiplier par 3 la durée prise sur une distance parcourue par rapport à chez vous. Et parfois vous pouvez être un peu secoués !

Lorsque vous déambulez à pied, regardez bien partout : sur les côtés à cause des motos qui peuvent vous frôler, en haut car des fils électriques peuvent pendouiller, en bas car des trous peuvent vous avaler. En traversant, marchez d’un pas prudent mais décidé, ce sont les scooters qui vous éviterons. Profitez d’un passant expérimenté pour passer de l’autre côté, et pour être sûrs d’être vus, levez un bras et battez du poignet !

I. Se déplacer dans tout le Vietnam

1. Se déplacer en avion au Vietnam

Sur le marché des transports aériens domestiques, la Vietnam Airlines détient encore le monopole, même s’il existe des vols de Jetstar Pacifique Airlines, moins cher mais moins réguliers. Les vols intérieurs de Vietnam Airlines sont assez denses et couvrent les plus grandes villes du pays, avec une flotte récente composée essentiellement des Airbus et des Boeing. Sur certains courts trajets, cette compagnie exploite les ATR 72 et quelques Fokker.

Les horaires des vols peuvent parfois faire l’objet d’un changement sans préavis. Des annulations inopinées peuvent intervenir. Il appartient à votre agence de voyage d’y adapter votre programme.

2. Se déplacer en train au Vietnam

Il s’améliore et constitue un moyen de transport intéressant (vous pouvez en profiter pour gagner une nuit sur les trajets qui durent au moins 12 heures : Hanoi – Sapa, Hanoi – Hué, Nha Trang –Saigon…), mais le train reste vétuste, peu confortable et lent.

Deux trains de nuit quotidiens permettent d’effectuer le trajet Hanoï-Lao Cai (Sapa), l’un en couchettes rudimentaires, l’autre en couchettes un peu plus confortables. En outre, un wagon tout confort est accessible aux clients de l’hôtel Victoria tous les jours de la semaine, sauf le samedi.

3. Se déplacer en bus et en voiture au Vietnam

Le réseau est de qualité inégale mais en amélioration constante au service du développement économique. Vous pourrez ainsi rencontrer de temps en temps des travaux en cours de route dans des régions de montagne.

En bus et en voiture : Vous voyagerez dans de grands bus climatisés ou des voitures très neuves (la concurrence est forte, et les compagnies offrent en générale de très bons services) avec de bons chauffeurs qui klaxonnent la nuit durant! Le trafic restant désordonné mais c’est, il faut le dire, le transport le plus rapide (et le plus sûr) pour rallier les différentes destinations.

4. Se déplacer en taxi, en mototaxi ou en vélo au Vietnam

Le taxi, on peut payer sa course soit forfaitairement, soit au compteur, mais le prix reste très raisonnable. Comptez environ 0,5 Euro le kilomètre.

La moto et le vélo sont les moyens de transport les plus utilisés au Vietnam. Il est très facile de trouver des mototaxis (xe-ôm) partout en ville et à un prix particulièrement raisonnable.

Laissez vous tenter et enfourchez la liberté. Dans les villes comme Hué ou Hoi An, le scooter et surtout le vélo sont très agréables. Cela vous permet de vous écarter des centres villes, la brise légère vous rafraîchit, mais attention aux coups de soleil et aux brûlures des pots d’échappements, blessure reconnaissable des touristes.

Le port du casque de moto est obligatoire. Les casques disponibles sur le marché local étant de qualité variable, il est conseillé d’apporter un casque aux normes européennes si l’on a l’intention de se déplacer à motocyclette.

Possibilité de location de voiture / moto : Les permis de conduire étrangers n’étant pas reconnus au Vietnam en tant que tels : il est interdit aux touristes de conduire une moto ou une voiture ; il est donc nécessaire de recourir aux services d’un chauffeur. Seuls les étrangers résidant au Vietnam (ou en mission de longue durée, au-delà de 6 mois) sont autorisés à conduire après avoir fait transformer leur permis en permis de conduire vietnamien.

5. Se déplacer en cyclo-pousse

La promenade en cyclo-pousse est un vrai plaisir dans les petites villes comme Huê ou Hoi An ou encore, dans le vieux quartier d’Hanoi. Ce moyen de transport pittoresque ressemble à une sorte de triporteur à pédales, le pilote est derrière vous. A négocier bien le prix avant de monter, s’assurer qu’il a compris la destination, qu’il s’y rend sans détour! Pas la peine de montrer un plan de la ville, cela va le perturber, de toute manière le conducteur de cyclo-pousse dit toujours oui et avec le sourire…

6. Se déplacer en bateau

Le bateau est absolument à expérimenter. Vous êtes dans un pays entouré et fait d’eau, une croisière au Vietnam est donc une activité incontournable. Lors de votre visite de la baie d’Halong, un large choix de jonques traditionnelles vous sera proposé selon vos attentes en terme de confort et de service à bord. Cette expérience vous laissera un souvenir incommensurable car de manière générale, en plus d’évoluer dans un panorama d’exception, les prestations sont de qualité et les équipages très attentionnés.

Dans le delta du Mékong, c’est sur un fleuve que vous naviguerez donc votre moyen de transport sera un sampan, c’est à dire sans voile mais tout aussi charmant.

La simple barque est aussi très utilisée dans des endroits comme la « baie d’Halong terrestre » ou les petits arroyos très étroits du delta du Mékong. Des bateaux plus modernes (speed boats par exemple) sont à votre disposition sur la côte et dans les îles permettant des transferts rapides.

II. Se déplacer dans les grandes villes du Vietnam

Les grandes villes du Vietnam sont connues pour leur circulation apparemment chaotique qui suivent un code de la route variable et somme toute assez improbable. Rouler dans ce pays est relativement dangereux pour qui n’a pas l’habitude, même si, à Hanoi, on a tendance à circuler plutôt lentement.

La conduite des chauffeurs de bus est assez proche d’une tentative de suicide et les règles minimum de circulation qu’on est en droit d’attendre voire seulement d’espérer, brillent par leur absence totale. Le code de la route est une vue de l’esprit sujette à bien des interprétations.

Il y a aussi un rituel, un protocole pour traverser la rue (Ne restez pas en bord de trottoir dans l’espoir qu’on va s’arrêter pour vous laisser traverser, vous risquez de revenir planter une tente…). En fait, il faut fixer un point à votre droite, puis à votre gauche si c’est en double sens, tout en vous enfonçant crânement dans la circulation. Ne ralentissez pas, ne vous arrêtez pas, on vous évitera tout doucement et vous serez sur le trottoir d’en face avant même d’avoir eu peur ! Bon, il vous faudra peut-être un temps d’adaptation…

Vous l’aurez compris, il vaut mieux vous faire transporter d’un point à un autre que de vouloir essayer par vous-même.

Vous aurez plusieurs options:

La seule difficulté sera de vous faire comprendre. L’idéal serait d’avoir votre destination écrite sur un morceau de papier ou sur votre téléphone, avec les accents. Ne présumez pas de votre prononciation, au même titre que de l’anglais de votre chauffeur, c’est la porte ouverte à toutes les incompréhensions.

1. Se déplacer en mototaxi ou xe om dans les grandes villes

On les repère facilement à ce qu’ils sont à chaque coin de rue ou presque, allongés sur leurs scooters. Une fois à proximité, ils vous feront signe de la main ou vous hèleront. Essayez de paraître le plus sûr de vous possible, comme si vous connaissiez bien le système et que vous habitiez ici. Un petit bonjour et vous lui montrez la destination. Une fois qu’il l’a lue il va vous faire signe de monter. C’est ici que tout se joue! Demandez impérativement le prix.

Généralement les expressions « How Much ? » ou « Price ? » suffisent. Là, il va vous montrer un billet, ou vous faire un signe avec ses doigts. Un doigt levé signifie 10.000 dongs. La moyenne des courses se situe entre 30 et 40.000 dongs. A 20.000 estimezvous heureux. Quoi qu’il arrive, essayez de négocier. Si vous faites des trajets réguliers vous connaitrez vite les prix et les personnes qui chercheront à vous arnaquer. Si le prix vous semble trop élevé, riez-lui au nez et divisez-le par deux. Si vraiment aucune négociation n’est possible n’hésitez pas à partir et en trouver un autre.

Attention : Il n’est pas rare que le prix change à l’arrivée ! Moyen de transport déconseillé pour les touristes.

2. Se déplacer en bus dans les grandes villes

Moyen de transport économique à envisager si vous restez quelques temps en ville. Pour Hanoi : Le montant d’un ticket est de 7 000 đ ou 9 000 đ, selon la destination. C’est écrit sur la vitre. A HCM-Ville, comptez entre 5 000 et 15 000 D, en fonction des distances et du type de bus.

Hanoi ayant une superficie de 3 300 km , les quelques 2 000 bus qui circulent partout dans la capitale et sa banlieue sont les bienvenus ! Le système d’arrêt de bus s’apparentant aux quais de gare dans Harry Potter, il vous faudra certainement un temps d’apprentissage, d’autant que le site internet dédié est… en VO. Il y a toutefois une ligne à connaitre : le bus express 86. Il fait le trajet Aéroport Noi Bai-Gare de Hanoi.

 Dans le sens Gare Hanoi vers l’Aéroport de Noi Bai, le premier bus est à 5h05 et le dernier à 21h40. À l’inverse, dans le sens de Aéroport Noi Bai vers la gare, le premier bus est à 6h18 et le dernier à 22h58. Il y a des bus toutes les 25 minutes, que ce soit au départ de l’aéroport ou de la gare.

A noter: ce bus s’arrête à différents endroits comme la poste, l’opéra, la rue Xuan Dieu, Yen Phu. Le prix du ticket est de 30 000 đ seulement (soit environ 1€).

Pour HCM-Ville, vous pouvez télécharger depuis le store de votre téléphone une application qui vous aidera certainement : BusMap (En anglais). Il existe une version web de cette appli. HCM-Ville a une superficie de 2 096 km , soit 20 fois la taille de Paris (intra-muros). Son réseau de bus est bien développé et le métro pointe le bout de son nez (Ouverture en 2020-2021). Les lignes qui mènent à l’aéroport sont la 147 (gare routière Cho Lon – Tan Son Nhat) et la 152 (Trung Son – Tan Son Nhat). Le Bus n ° 147 va au marché de Cho Lon (Quartier chinois. Tandis que le 152 ira au marché de Ben Thanh, à quelques pas du quartier «routard» de Pham Ngu Lao.

3. Se déplacer en taxi dans les grandes villes

Tout comme le réseau de bus, le réseau des taxis hanoïens est bien développé, avec différentes compagnies. Le taxi est un moyen de transport très pratique, surtout si vous avez des bagages à coltiner, mais faites attention aux arnaques au compteur et aux éventuels marchandages. Normalement, un tarif se compose d’un montant d’environ 10 000 – 12 000 đ pour la prise en charge, auquel s’ajoute une somme qui dépend des kilomètres. Il faut compter en moyenne 15 000 đ du kilomètre. Surveillez l’affichage (Généralement en haut à droite) du compteur : 15=15 000 D, par exemple. Les deux grandes compagnies nationales de taxis, toutes deux d’excellente réputation, sont Mai Linh et Vinasun.

A HCM-Ville, ces deux compagnies de taxis sillonnent toute la ville et sont très facile à demander. Cependant, pendant les heures de pointe (6h30 – 9h00 et 17h00 – 18h30), il est recommandé de réserver.

4. Se déplacer avec l’application Grab / Go Viet

C’est l’appli qui va vous sauver la vie si vous n’avez pas de chauffeur privé et/ou que les options précédentes ne vous conviennent pas! Téléchargez gratuitement l’application Grab (moto et voiture taxi) ou l’application Go Viet (que moto taxi) sur le Play Store ou l’Apple Store. Choisissez le moyen de transport que vous souhaitez (scooter ou voiture), avec un tarif dont vous avez connaissance à l’avance…fini le marchandage! Vous pouvez opter d’être débité sur votre carte bleue ou de payer en liquide.

L’application vous géolocalise, ce qui permet au chauffeur de venir vous chercher pour vous emmener à l’endroit que vous aurez indiqué sur l’application. Même si vous écrivez avec des fautes d’accent, l’appli va chercher la bonne adresse. Il est préférable d’avoir une carte sim avec données mobiles activées pour l’utiliser tout au long du trajet. Un must, que vous soyez à Hanoi, HCMV ou Danang ou certains d’autres grandes villes! Ne fonctionne pas dans les zones reculées.

5. Se déplacer à pied dans les grandes villes

Pour ceux qui en ont le courage (surtout en été), se déplacer à pied est le meilleur moyen de découvrir les coins et recoins de la ville où vous êtes, tout en ayant un contact direct avec la population. Pour cela, munissez-vous d’une bonne carte ou d’une application GPS sur votre smartphone pour pouvoir vous diriger dans la ville et à vous l’aventure et les découvertes ! A Saigon, les différents monuments de la ville sont proches et facilement faisable à pied.

Remarque : les trottoirs sont littéralement des parkings à scooters, ils sont souvent mal entretenus. Alors ne vous étonnez pas de marcher sur le bord de la route!

Nous espèrons que les informations de notre article sont utiles pour la préparation de votre voyage au Vietnam. Si vous avez des questions ou des conseils utiles, n’hésitez pas à laisser des questions ci-dessous. Nous serons heureux d’avoir de vos nouvelles.